FRELONS ASIATIQUES : UNE SUGGESTION POUR LA DRACENIE

Depuis quelques années, le frelon asiatique s’est installé en Europe. Il se nourrit de fruits et surtout d’insectes, notamment d’abeilles. Ces dernières représentent 80% de son régime alimentaire.

Pour les capturer, il se place en vol stationnaire à l'entrée d'une ruche ou patrouille au-dessus des fleurs fréquentées par les abeilles. Sa taille plus importante et ses grandes pattes lui permettent de saisir une abeille et de l'emporter avec lui. Il ne gardera de l'abeille que le thorax qu'il emportera pour nourrir les larves de sa colonie. C'est un facteur important d'affaiblissement des ruches.

Par sa prédation, le frelon asiatique présente donc une menace grave pour la filière apicole et nuit à la biodiversité. En effet, les abeilles contribuent à la reproduction de 80 % des espèces de plantes à fleurs

Comment le reconnaitre ?

Dès la fin de l’hiver, la jeune reine fécondée va construire un nid primaire, de la taille d’une balle de tennis, sous un toit, dans un garage, etc.

Alors, elle commence à pondre et des ouvrières naissent peu à peu. Quand ce premier nid devient trop petit, la nouvelle colonie construit un nid intermédiaire avant de construire un nid secondaire d’environ 40 cm de diamètre, en hauteur, le plus souvent dans un arbre.

L'espèce a une capacité de reproduction très rapide.  Un nid qu'on ne détruit pas donne quatre nids l'année suivante .

De plus, il est inutile de faire détruire un nid en hiver. A cette saison, ils sont vides et ne présentent aucun danger pour l’homme. Ils ne seront jamais réinvestis.

Pour information, chez une personne allergique, une seule piqûre suffit pour provoquer un grave choc anaphylactique.

LA MAIRIE DE TRANS-EN-PROVENCE COMMUNIQUE

UN PEU DE BENCHMARKING !

Mardi 19 mars, la communaute d'agglomération de Bethune-Bruay (CABBALR) a présenté son « dispositif de sensibilisation à la lutte contre les frelons asiatiques ». Avec comme mesure phare, la mise en place de 1 000 pièges dans toutes les communes de cette agglo. Sur 100 communes, 90 ont déjà répondu à l'appel.