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AGGLO DRACÉNIE : UN ABANDON DU PROJET À L’ODEUR DE GASPILLAGE D’ARGENT PUBLIC !




C’est officiel : le projet de Pôle de transition environnementale (PTE), porté par Dracénie Provence Verdon Agglomération (DPVa), est abandonné. Ce projet, annoncé comme stratégique pour la gestion des déchets du territoire, prévoyait une usine de tri et de valorisation à Draguignan, adossée à une chaudière pour alimenter un réseau de chaleur urbain.

Montant estimé de l’opération : plus de 130 millions d’euros. Aujourd’hui, tout est stoppé net. Et aucune alternative sérieuse n’est sur la table.


Une décision politique maquillée en arbitrage technique ?


Si la communication officielle met en avant la fin des subventions de l’Ademe ou les coûts techniques imprévus (piste incendie, retards de chantier…), difficile de ne pas voir derrière cet abandon un calcul purement politique.

La forte mobilisation citoyenne, notamment dans le quartier Est de Draguignan, a visiblement pesé lourd. Le collectif de riverains, rejoint par de nombreux soutiens, a multiplié les actions, les pétitions, et les contributions dans le cadre du Scot.

Et à l’approche des élections municipales de 2026, le président de l’Agglo (et maire de Draguignan), Richard Strambio, semble avoir choisi de calmer le jeu… quitte à tout balayer sans assumer les conséquences.


Une rupture de contrat aux conséquences financières énormes


Ce que la communication de l’Agglomération évite soigneusement d’aborder, c’est l’impact financier gigantesque de cette décision.

Rompre des contrats de délégation de service public, avec des prestataires comme Paprec ou Pizzorno, ne se fait pas sans conséquences juridiques ni financières. Il est même question de pénalités très importantes – mais aujourd’hui, aucune transparence n’est faite sur leur montant. Les élus ont voté cette décision sans que ces coûts soient clairement identifiés ou débattus !

Comment peut-on, en tant que responsables publics, prendre une telle décision à l’aveugle ? Des millions d’euros d’argent public sont potentiellement jetés par la fenêtre. C’est un mode de gestion indigne et profondément inquiétant.


Et après ? Rien.


Le plus consternant, c’est qu’aucune alternative crédible n’a été présentée. L’agglomération évoque un vague « marché multifilières »… sans calendrier, sans précision, sans garantie.

Pendant ce temps, les déchets continueront à être envoyés en dehors du territoire, sur des sites d’enfouissement provisoires dont la durée de vie est limitée. Et bien sûr, la facture ne va faire qu’augmenter pour les contribuables.


Une exigence citoyenne : transparence et responsabilité

L’abandon du PTE est vécu comme une victoire par les collectifs citoyens mobilisés – et c’en est une. Mais cela ne doit pas faire oublier l’immense gâchis qui entoure ce dossier.


 


S’entêter dans une voie manifestement inadaptée est condamnable, et changer de cap peut être une décision courageuse — à condition d’être prise en toute connaissance de cause, avec une vision claire des conséquences, notamment financières.


Nous demandons aujourd’hui :


  • Que l’Agglomération rende publics les montants des pénalités liées à la rupture des contrats ;

  • Qu’un audit indépendant soit mené sur les dépenses déjà engagées ;

  • Qu’un vrai débat public soit organisé sur l’avenir du traitement des déchets en Dracénie.


Trop de décisions sont prises dans l’opacité, sans vision d’ensemble, et sans respect des deniers publics.


 

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